DEFAILLANCES DES PARTIES PRENANTES AUX PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

  • Adolphe Mamiki Kalokola

Abstract

Depuis quelques décennies[1], la crise de légitimité de l’entreprise publique a modifié la manière de mener l’action publique en République Démocratique du Congo (RDC). Celle-ci ne relève plus de la compétence exclusive de l'Etat. Elle est l'œuvre d'une multiplicité d'acteurs sociaux issus des secteurs public, privé et de la société civile  qui, de ce fait, donnent à cette action publique un regain de légitimité, valorisant ainsi une citoyenneté active. Cette nouvelle approche, dans ses principes, a grandement favorisé l’émergence des partenariats public-privé (PPP) qui posent l’efficience comme dogme dans la gestion des affaires publiques.

Le développement des PPP participe d’une mutation générale de l’action publique. Si les PPP s’insèrent dans une dynamique de recul de l’Etat providentiel et opérateur et qu’ils semblent déboucher sur une configuration de gouvernance novatrice, le rôle des acteurs et les mécanismes de partenariat quant à eux, nous paraissent ne pas favoriser la pertinence, mieux le succès des PPP en RDC. C’est à l’analyse des défaillances des parties prenantes aux PPP que se consacre cet article. Considérant la pertinence des PPP, cette analyse est structurée en trois points. Le premier point porte sur la compréhension des partenariats public-privé, le deuxième est consacré au cadre juridique des PPP en RDC et le troisième traite des rôles et défaillances des parties prenantes aux partenariats public-privé en RDC.

[1] Le nouveau management public est né en Grande-Bretagne au début des années 80 (même si ses origines remontent à quelques années avant) sous le règne de Margaret Thatcher et dans bien d’autres pays de tradition anglo-saxonne.

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Published
2018-03-31
How to Cite
Kalokola, A. M. (2018). DEFAILLANCES DES PARTIES PRENANTES AUX PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. IJRDO - Journal of Business Management, 4(3), 118-136. https://doi.org/10.53555/bm.v4i3.1938