DE LA DEMOCTARISATION POLITIQUE A LA DEMOCRATISATION DU SYSTEME SCOLAIRE. ATOUTS ET DEFIS POUR L’EDUCATION SCOLAIRE DE QUALITE: A la lumière d’Alexis De TOCQUEVILLE et des pédagogues modernes
Abstract
Cet article part d’un fait : la justification des actes politiques, même les plus ignobles et barbares, par le terme « Démocratie » ; de ce fait, la conciliation de la démocratisation politique à la démocratisation du système éducatif et ce, à la lumière d’Alexis de Tocqueville et des pédagogues modernes. La définition séculaire de la démocratie en tant que « pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple » connait un transfert en éducation où l’objet et le sujet de l’éducation est l’enfant à éduquer, autrement dit : le Pédocentrisme, concept pédagogique non loin de la Démocratie-Pedagogie.
Dans ce parcours scientifique, la démocratisation du système éducatif reste notre cheval de batail pour un avenir radieux de l’éducation moderne tel que le stipule Philipe Meirieux[1] : « pour aider quelqu’un, il suffit de l’écouter et de lui communiquer, par la confiance qu’on lui témoigne, la détermination nécessaire pour qu’il trouve en lui-même les ressources pour surmonter ses problèmes. Personne n’a jamais pu résoudre le problème de quelqu’un d’autre ». Voilà en quoi se résume la démocratisation du système éducatif, système consistant à résoudre les problèmes de la vie par les apprenant eux même à travers les moyens pédagogiquement démocratiques mis à la disposition des requérants.
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References
Chef des Travaux à l’Université Officielle de Ruwenzori (UOR) de Butembo / FPSE et
Auditeur à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) Kinshasa
Philipe Meirieu, Apprendre, Oui,…mais comment, pédagogie-références, Myriam Dutheil, 25ème éd, Paris,
2017, p.31
Système dans lequel l’Etat, sans mettre en cause le capitalisme, prétend exercer une influence déterminante sur le choix économiques et sociaux
OKOLO OKONDA, Benoit « la République des philosophes ou le paradoxe d’un engagement », dans la responsabilité politique du philosophe africain, actes du IXeme Semaine Scientifique de Philosophie, Kinshasa, du 20 au 23 juin 1993, p.20.
Ibidem., p.18.
Ibidem., p.20.
Idem.
Ibidem., p.18.
Emil Durkheim, Education et Sociologie, introduction de P. Fauconnet, Alcan, 1922, 2ème édition, p54
CHISHUGI CHIHEBE, la paix par le droit. La rationalité comme principe du pacifisme juridique kantien,
Kinshasa, l’Harmattan, 2009, p.174.
Pierre Billouet, Rousseau peut –il comprendre Emile, inédit, Paris, 2003, p 135
MBAYO MBAYO, Joseph, « les fragilités des démocraties et la triple convergence en démocratie », dans Revue philosophique de Kimwenza, No 4 «(septembre 2010), p.91.
Cfr. Idem
De TOCQUEVILLE, Alexis, De la démocratie en Amerique,t.2, Paris, Gallimard,1961, p.23.
J. Dewey, éducation et démocratie, Armand colin, Paris, 1916, 56
Une des mascarades de démocraties en Afrique est le cas de la cote d’ivoire. En se soldant par un véritable « coup d’Etat démocratique », les élections du 28 novembre 2010 en ce pays avaient semblé inaugurer un chao politique. Ce fut un véritable flou, une preuve d’inculture démocratique que d’avoir deux chefs d’Etats dans un pays. Où le sens de consensus démocratique que l’éducation civique privilégie à chaque instant et que les citoyens, en général, et dirigeants, en particulier, doivent maitriser pour applique ? En effet « les régimes démocratiques se définissent essentiellement par la possibilité qu’ils offrent de mise en commun, par discussion publique des courants d’opinions divergents. Démocratie logocratie. Dans les activités de délibération publique, les acteurs politiques chercheront à se mettre d’accord sur les règles de jeu démocratique et sur certains choix fondamentaux de société sans pour autant éliminer ou escamoter leur divergences de vue qui feront toujours l’objet d’une négociation. En démocratie il y a articulation entre consensus et conflit ». ( NDUMBA Y’Oole l’Ifefo, Georges, o.c., p.24). Autrement dit : « l’accession au pouvoir et l’exercice de pouvoir doivent provenir d’une procédure de débat et être réglés rationnellement par des constitutions qui prévoient les élections libres et transparentes à échéances bien déterminées ». ( MBAYOMBAYO, Joseph, o.c., p.19).
Le même drame en République Démocratique du Congo (2011) où deux leadres ( Joseph KABILA et Etienne TSHISEKEDI) ont prêté serment se réclamant tous la présidence légitime de la République, même comportement en 2018-2019 où jusqu’à présent Martin FAYULU continue sans lassitude à se proclamer Président élu à coté du Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI, Président en exercice. Où est le sérieux ?
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