RÔLE D’EL HADJ ABDOULAYE DIENG, GUIDE RELIGIEUX SENEGALAIS DANS L’ISLAMISATION DE GRAND BASSAM ET DE LOCALITES DU SUD FORESTIER DE LA CÔTE D’IVOIRE (1894-1929)
Abstract
Erigée en capitale administrative de la colonie de la Côte d’Ivoire en 1893, Grand Bassam accueille de nombreux Sénégalais dont des guides religieux musulmans. El Hadj Abdoulaye Dieng est l’un des acteurs de l’islamisation de cette localité et d’autres du sud forestier de la Côte d’Ivoire entre 1894 et 1929. Quel fut son rôle dans la diffusion de l’islam à Grand Bassam et dans d’autres localités de la Basse côte? Cette étude porte sur ses actions en faveur de l’introduction de l’islam dans des localités de la Côte d’Ivoire méridionale. Les sources écrites et les sources orales ont fourni une masse importante d’informations entre autres, la position stratégique de la localité de Grand Bassam dans le commerce colonial de l’hinterland, l’installation d’El Hadj Abdoulaye Dieng à Grand Bassam et la diffusion de l’islam dans des localités du sud forestier de la Côte d’Ivoire. El Hadj Abdoulaye Dieng a donc été l’un des artisans de l’islamisation de localités du sud de la Côte d’Ivoire.
Downloads
References
[2] BAVA Sophie ; GUEYE Cheikh, 2001, « Le grand magal de Touba: exil prophétique, migration et pèlerinage au sein du mouridisme », in Social Compass 48(3), 2001, pp.413-430, https://hal.ird.fr/ird-02067886, consulté le 12 juillet 2022.
[3] BREDELOUPE Sylvie, 1995, « Sénégalais en Côte d’Ivoire, Sénégalais de Côte d’Ivoire » in Mondes en Développement, tome 23, n° 91, ORSTOM, Dakar, pp.13-29
[4] DELVAL Raymond, 1981, Les musulmans d’Abidjan, Paris, CHEAM, 104p.
[5] DRAME Saliou, 2011, Le musulman sénégalais face à l’appartenance confrérique, Paris, L’Harmattan, 220p.
[6] GBAZAH Vrih ; GNATO Zié, 1992, « Les commerçants sénégalais en Côte d’Ivoire, 1880 à 1970 », in Harding HARDING Léonard ; KIPRE Pierre (dir), Commerce et commerçants en Afrique de l’ouest, Paris, L’Harmattan, pp.234-271.
[7] HAMES Constant, 1983, « Cheikh Hamallah ou Qu'est-ce qu'une confrérie islamique (Tarîqa) ? in Archives de sciences sociales des religions, n°55/1, pp. 67-83. http://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1983_num_55_1_2273, consulté le 12 août 2022.
[8] MBAYE Ravane, 1992, La pensée et l’action d’El hadj Malick Sy, un pôle d’attraction entre la sharia et la tariqa, thèse de doctorat des lettres et sciences humaines, vol. 2, Paris, 380p.
[9] MARTY Paul, 1922, Etudes sur l’islam en Côte d’Ivoire, Paris, Editions Ernest Leroux, 487p.
[10] SAMBE Bakary, 2011, Islam et diplomatie : la politique africaine du Maroc, Gaithersburg, Phoenix Press International, 286p.
[11] TRIAUD Jean Louis, 1974, « La question musulmane en Côte d’Ivoire (1893-1939) », in Revue française d’Outre-Mer, tome LXI, Paris, Geuthner, pp.542-571.
[12] WADE Birane, 2010, L’islam au Sénégal, le poids des confréries ou l’émiettement de l’autorité spirituelle, Paris, Université Paris-Est, 694p.
Copyright (c) 2022 IJRDO - Journal of Social Science and Humanities Research
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Author(s) and co-author(s) jointly and severally represent and warrant that the Article is original with the author(s) and does not infringe any copyright or violate any other right of any third parties, and that the Article has not been published elsewhere. Author(s) agree to the terms that the IJRDO Journal will have the full right to remove the published article on any misconduct found in the published article.