VIOLENCE CONJUGALE A L’HEURE DE COVID – 19
Etude comparative des formes, des causes et de la détresse dans les communes Kisangani et Mangobo à Kisangani, en République Démocratique du Congo
Abstract
L’état de lieu de violences conjugales à l’heure de covid - 19 à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo attestent que les formes physiques, psychologiques, socioéconomiques et sexuelles y sévissent bel et bien. La comparaison entre communes indique des moyennes élevées des formes de violences psychologiques et socioéconomiques dans la commune Kisangani alors qu’à la commune Mangobo, la forme de violence physique est fréquente. Des indicateurs comme l’intervention d’une tierce personne (psychologue, pasteur, leader communautaire…), la faible prévalence du nombre de conjoints qui se déclarent très heureux de leurs unions, le taux d’insatisfaction sexuelle, les estimations à la violence physique, etc. montrent l’existence de la détresse conjugale. Cette détresse est plus élevée dans la commune Mangobo qu’à la commune Kisangani. Les causes à la base de ces violences conjugales sont multiples. Nous avons entre autres l’infidélité, la prise d’alcool et des drogues (bien que ces substances psychoactives soient considérées comme causes de violences conjugales par les sujets, disons qu’elles favorisent plutôt en grande partie l’expression de la violence conjugale par la diminution de la censure chez les personnes concernées), l’impulsivité de partenaire qui le pousse à répliquer (en parole, gestes…) à l’action de l’autre, l’incompréhension, la pauvreté et la dépendance, le manque de confiance et le mépris, les pratiques magico-religieuses, la polygamie et le manque de transparence sur le plan des finances et de biens matériels. Ces causes requièrent des pourcentages élevés dans la commune Kisangani qu’à Mangobo.
L’état de lieu de violences conjugales à l’heure de covid - 19 à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo attestent que les formes physiques, psychologiques, socioéconomiques et sexuelles y sévissent bel et bien. La comparaison entre communes indique des moyennes élevées des formes de violences psychologiques et socioéconomiques dans la commune Kisangani alors qu’à la commune Mangobo, la forme de violence physique est fréquente. Des indicateurs comme l’intervention d’une tierce personne (psychologue, pasteur, leader communautaire…), la faible prévalence du nombre de conjoints qui se déclarent très heureux de leurs unions, le taux d’insatisfaction sexuelle, les estimations à la violence physique, etc. montrent l’existence de la détresse conjugale. Cette détresse est plus élevée dans la commune Mangobo qu’à la commune Kisangani. Les causes à la base de ces violences conjugales sont multiples. Nous avons entre autres l’infidélité, la prise d’alcool et des drogues (bien que ces substances psychoactives soient considérées comme causes de violences conjugales par les sujets, disons qu’elles favorisent plutôt en grande partie l’expression de la violence conjugale par la diminution de la censure chez les personnes concernées), l’impulsivité de partenaire qui le pousse à répliquer (en parole, gestes…) à l’action de l’autre, l’incompréhension, la pauvreté et la dépendance, le manque de confiance et le mépris, les pratiques magico-religieuses, la polygamie et le manque de transparence sur le plan des finances et de biens matériels. Ces causes requièrent des pourcentages élevés dans la commune Kisangani qu’à Mangobo.
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References
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