ACTIVITES COMMERCIALES INFORMELLES PAR LES ENFANTS A KISANGANI. REFLEXION SUR LA MOTIVATION PROFESSIONNELLE CHEZ LES MINEURS
Abstract
Le présent article porte sur les activités commerciales par les enfants de la ville de Kisangani. Le constat fait est que, les mineurs qui sont employés pour la vente de petits articles (l’eau de sachet, yaourt, jus, …) ne sont stables. A la source, ils sont démotivés à continuer ce travail.
Nous avons ainsi sélectionné occasionnellement 50 enfants et 50 femmes impliqués dans ces activités, à qui nous avons administré un guide d’entretien exploitant la raison de cette instabilité et la conséquence qui en découlent.
Les analyses montrent que cette instabilité tourne autour du matériel : les patronnes ne satisfont pas les besoins matériels de ces mineurs, ce qui est source de leur démotivation. Ces enfants sont ainsi traités à cause de leur malhonnêteté en matière d’argent.
De ce qui précède, nous nous posons les questions ci-après : Est-il légitime d’utiliser les enfants par les adultes comme une source de la main d’œuvre ? Cette façon de faire des adultes n’est-elle pas une nouvelle forme de violence contre les personnes faibles ? Si, pour être productif le travailleur doit avoir des raisons justes qui le poussent à s’engager dans une entreprise, pourquoi continuer à utiliser les enfants alors qu’on sait qu’ils ne travaillent que pour des objectifs purement matériels et qu’ils ne sont pas psychologiquement préparés à réaliser des tâches réservées aux adultes ?
Notre conclusion est que le travail des enfants doit être considéré comme un crime contre le développement psychologique qu’il faut combattre.
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